01 novembre 2021
Mon quatrième poème de la Toussaint et du jour des Défunts (extrait)
01:15 Publié dans Atelier, Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, toussaint, jour des défunts, fêtes chrétiennes, culture chrétienne, occident, christian cottet-emard, encens, marbre, bruyère, estime-toi heureux, éditions orage-lagune-express, droits réservés, office notarial, dépôtn°, blog littéraire de christian cottet-emard, quatrième poème de la toussaint, automne, feuilles d'automne, forêt, route forestière, campagne, vent
29 septembre 2019
Carnet / Et moi et moi et moi...
Récemment, aux Journées des écritures de Cluny, mon ami et éditeur Jean-Jacques Nuel m’a donné quelques numéros de la revue Les moments littéraires spécialisée dans l’écrit intime. Le n°40 intitulé Feuilles d’automne, paru en 2018, a retenu toute mon attention. En mars 2017, écrit Gilbert Moreau, directeur de la publication, la revue a proposé à des écrivains de publier les pages de leur journal intime qu’ils tiendraient entre le 23 et le 29 octobre 2017 ; la même semaine pour tous fut la seule contrainte. Parmi les écrivains qui ont répondu à notre demande, certains tiennent régulièrement leur journal intime, d’autres se sont prêtés à cet exercice à l’occasion de ce projet.
J’ai toujours été très intéressé par toutes les formes de la littérature autobiographique qui me paraît bien plus libre que le roman avec ses contraintes de construction, de techniques narratives et autres artifices aujourd’hui concentrés, notamment en littérature française, dans une production atone.
En lisant Les moments littéraires, je me rappelle un rendez-vous manqué par ma faute. Le fondateur m’avait contacté lors du lancement de la revue voici de nombreuses années et je n’avais pas répondu car j’avais cru à la proposition d’une officine à compte d’auteur. En outre, être sollicité par quelqu’un que je ne connaissais pas ne me serait pas venu à l’idée à cette époque où je venais seulement de trouver l’équilibre entre le fond et la forme de mes écrits, ce qui est la base du « métier » d’écrivain. Les rendez-vous manqués par méfiance, par hésitation et par manque de réactivité suffisamment rapide sont hélas ma spécialité...
Mon activité de diariste revêt plusieurs formes : des carnets remplis d’esquisses, des billets mis en ligne sur mon blog, parfois sur Facebook, et la publication papier sur une décennie comme ce fut le cas pour le premier tome intitulé Prairie journal, publié en 2016.
Hélas, les écrits autobiographiques n’ont aujourd’hui pas très bonne presse parce qu’on y traque le présumé narcissisme de l’auteur alors qu’il s’agit bien sûr d’autre chose. Nous vivons une période qui voit une inversion de la notion d’obscénité : exposition du corps dans tous ses états valorisée mais dévoilement de l’esprit scandaleux ou ridicule. Comme toujours, un conformisme en remplace un autre.
02:57 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, billet, chronique, journal intime, autobiographie, blog littéraire de christian cottet-emard, revue les moments littéraires, gilbert moreau, christian cottet-emard, écrits intimes, littérature, feuilles d'automne, moments littéraire n°40, prairie journal, éditions orage lagune express, médiathèque oyonnax, jean-jacques nuel
17 octobre 2017
Carnet / Feuilles et pages aux quatre vents
Riche week-end de promenade dans la campagne lumineuse en compagnie des amis et la musique en prime avec deux concerts, le pianiste Alexander Paley vendredi et le claveciniste Olivier Leguay samedi. Beethoven, Tchaïkovski, Liszt, Rachmaninoff et Froberger le lendemain !
Je ne pensais pas connaître Alexander Paley avant son concert d’avril dernier et son nom tournait quand même un peu, assez étrangement, dans un recoin de ma mémoire.
Le mystère s’est dissipé lorsque j’ai retrouvé un enregistrement de 2002 dans ma discothèque, le concerto pour piano et orchestre de la compositrice américaine Sheila Silver (née en 1946) suivi de ses six préludes pour piano d’après des poèmes de Charles Baudelaire (CD Naxos). Le concerto date de 1996 et les préludes de 1991. Dans la nuit, j’ai longuement réécouté l’interprétation d’Alexander Paley, ce qui m’a permis de renouer avec ces deux œuvres dans lesquelles je n’étais pas vraiment entré à l’époque déjà lointaine où j’avais acquis le disque.
Lundi, petit déjeuner dehors, certes peu matinal mais dehors (!) sous les frênes qui laissent leurs feuilles au vent. Quelques papillons entrent dans la danse et tout miroite dans la brise aux parfums d’humus et de roses tardives. De telles journées d’arrière-saison consolent des mois de grisaille.
Il paraît que ces jours de lumière et de douceur exceptionnelles vont se prolonger un peu. J’en ai déjà pleinement profité hier lundi après-midi en ne faisant rien d’autre que siroter du café et fumer un bon cigare au milieu de la ronde des feuilles jaunes dans le ciel bleu.
Des gens me cherchent parfois querelle à propos de mes deux derniers livres. Ils ignorent à quel point, depuis des années, j’ai pris de la distance par rapport à mon activité d’écriture. J’écris désormais mes livres comme le pommier fait des pommes, comme le frêne abandonne ses feuilles aux quatre vents.
02:10 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, blog littéraire de christian cottet-emard, littérature, musique, concert, alexander paley, piano, olivier leguay, clavecin, épinette, sheila silver, christian cottet-emard, naxos, charles baudelaire, feuilles d'automne, pages, livres